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Quel genre de parent êtes-vous ?

Quel genre de parent êtes-vous ? Et quel genre de parent désireriez-vous être ?

La vie se déroule et pouf, tout d’un coup, vous voilà parent ! Si vous êtes comme moi, vous avez probablement écumé l’équivalent d’un camion plein de livres sur le sujet et vous vous êtes senti mal ou perplexe… Aujourd’hui, nous avons à notre disposition des tonnes de ressources, méthodes et experts… Vous n’y voyez toujours pas plus clair ? Et si l’expert, c’était vous ?

Un long fleuve tranquille ?

Nous naviguons à travers la vie selon un plan secret. On naît, et pas très longtemps après, on sait que ce qui nous attend — école, études, travail, partenaire, enfants. Après ça, l’histoire s’arrête, « The End », « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Pourtant, si vous êtes parents, vous savez que l’histoire est loin d’être finie. Et que la vie de famille n’est pas un long fleuve tranquille ! À moins que…

Tout pour être heureux ?

Donc, si vous n’avez pas tout ça — école, travail, couple, enfants — vous n’êtes pas heureux. Alors, vous suivez le chemin tout tracé. Le programme tourne en arrière-plan et, en général, rien ne vient vous dire : « Eh, psst, regarde un peu où tu vas… C’est vraiment là que tu veux aller ? Autre chose est possible ! »

Et si vous êtes un peu rebelle, devinez quoi ? Vous n’êtes pas heureux non plus, parce que vous avez choisi le contrepied du plan par réaction, mais vous n’avez pas choisi ce que VOUS vouliez vraiment…

Si vous lisez ceci, c’est que probablement, en votre for intérieur, vous savez que quelque chose d’autre est possible, c’est juste que le programme a bien fait son travail — vous n’avez pas posé de question. Vous avez suivi le plan. Le moment est donc venu de poser des questions…

Quel parent suis-je et quel parent voudrais-je être en réalité ?

Tant qu’on ne pose pas de question, on est souvent soit nos parents, soit l’opposé de nos parents. Est-ce que ça marche ? Non. La question permet d’ouvrir les horizons : « Si je pouvais être n’importe quel parent, quel genre de parent est-ce que je serais ? » Et surtout, ne cherchez pas à répondre, laissez flotter la question et recevez les informations qui vous viendront naturellement. Cela s’appelle une prise de conscience !

Et partout où vous vous dites « Oh mon Dieu ! Je suis ma mère ! » ou « Oh mon Dieu ! Je suis mon père ! », ne vous jugez surtout pas. C’est ce que nous faisons tous avant d’apprendre à poser des questions ! Reconnaissez-le simplement et demandez : « Si je n’étais pas ma mère/mon père ici, qu’est-ce que je choisirais ? »

Cherchez-vous à être un « bon parent » ?

Le problème est que l’on souhaite être un « bon parent », on voudrait faire tout « comme il faut ». Donc, nous voilà plongés dans la littérature pédiatrique, les bibles de l’éducation, à écouter les histoires, les avis et les points de vue bien arrêtés de notre entourage, des pédiatres, gynécologues, à nous plonger dans des documentaires, en cherchant les réponses. Toute réponse est un jugement : ça, c’est bien ; ça, c’est pas bien.

Pas des vérités universelles, juste des informations…

Ne jetons pas pour autant le bébé avec l’eau du bain. Avoir à sa disposition des sources d’information tant psychologiques que médicales peut être riche pour autant qu’on ne les prenne pas pour argent comptant. Il s’agit simplement d’informations. Certaines sonneront « vrai » pour vous (celles qui vous donneront une sensation de légèreté) et d’autres sonneront « faux » pour vous (celles qui vous donneront une sensation de lourdeur).

Il n’y a pas de vérités universellement applicables. Chaque parent et chaque enfant et chaque situation est unique. Vous pouvez demander : Qu’est-ce qui est requis ici et maintenant ? Qu’est-ce qui va fonctionner ?

Doutez-vous de votre savoir ?

Je me souviens avoir eu affaire à un médecin que je ne connaissais pas parce qu’il me fallait un certificat médical pour l’école de ma fille de 4 ou 5 ans à l’époque et le médecin habituel était lui-même malade. Il me bombardait de reproches parce que d’après lui je prenais à la légère l’état de ma fille, il la voyait déjà handicapée à vie, alors que je savais qu’elle avait juste un refroidissement. Ma fille était horrifiée par tout ce qu’il racontait tandis que je tentais désespérément faire comprendre par signes au médecin qu’il était en train de lui faire peur et qu’il fallait qu’il se taise. En vain.  

Alors qu’il mettait en doute le fait qu’elle n’ait pas de fièvre — non, je n’avais pas utilisé d’instrument pour le savoir… – en brandissant son thermomètre, il fut obligé d’admettre qu’elle n’en avait pas. Il était déçu de ne pas avoir eu d’information supplémentaire à me donner. Je me tus et pris docilement la prescription qu’il me donna avec le certificat. Ce jour-là, je n’ai pas douté de ce que je savais. Je ne me suis pas culpabilisée. Je savais que la situation était bénigne et que ma fille requérait simplement du repos et beaucoup de câlins !   

Le doute est l’un de vos pires ennemis. Si vous éradiquez le doute de votre vie, vous serez à même d’entendre votre propre savoir, et lui, ne fait jamais aucun… doute ! Et dans la foulée, vous ne culpabiliserez plus. Vous ferez confiance en votre savoir.

Quelques questions à poser…

  • Si je pouvais être n’importe quel parent, quel genre de parent est-ce que je serais ?
  • Si je n’étais pas ma mère/mon père ici, qu’est-ce que je choisirais ?
  • Qu’est-ce qui est requis ici et maintenant ?
  • Qu’est-ce qui va fonctionner ?

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