
Dimanche soir, je rentrais d’une classe Synthèse énergétique d’Être (ESB) d’Access Consciousness® avec le Dr Dain Heer. Comment te dire… Non, la conscience n’est pas forcément confortable. Cette classe avait eu pour prélude un acte brutal et rapide (un vol à la portière) riche en prises de conscience et… en cadeaux. Oui oui. En cadeaux. Car vivre ce genre d’événement avec autant d’aisance, de non-jugement et de gratitude fut pour moi et ma compagne de route et de classe une surprise qui nous a inspiré la reconnaissance envers nous-mêmes de persister à utiliser les outils si simples et pourtant si efficaces d’Access. Bref, le ton était donné. Une secousse.
Non, la conscience n’est pas forcément confortable
Ces trois (millions de) jours que cette classe a duré ont été aussi secouants, mais aussi abondamment ponctués d’expressions de gratitude et de joie, de vulnérabilité incroyable, de contributions mutuelles et de transformations. Alors, même si mon corps avait des raisons « objectives » d’être dans un état physique un peu troublé, je suis rentrée de cette classe dans un état très différent de ce que j’avais déjà vécu après de telles journées. Avec une conscience aiguë que quelque chose s’était passé, d’heureusement irrémédiable, que jamais plus je ne pourrais jouer les merdes pathétiques et que le moment était enfin venu de contribuer magnifiquement à changer radicalement cette P* de réalité…
3, 2, 1… Matrix
J’ai passé ce lundi dans un état second, entre fièvre, turbulences ORL et troubles menstruels et bien qu’ayant rejoint mon lit à une heure prématurée, je ne pouvais dormir. Mmm, envie de regarder un film. Tiens, Matrix, ça faisait longtemps… Et à mi-film, le sommeil veut prendre le dessus… Je frissonne fiévreusement sous ma couette, je me pelotonne et m’assoupis plus que je ne m’endors.
Entre rêve et veille, je vis les images du film. Oui, je prendrai la pilule rouge, merci. Je n’ai déjà plus de souvenirs précis de mon rêve, mais j’ai conscience que je viens de vivre une espèce de transformation, des prises de conscience profondes et je me promets de partager cela dans ce blog… Merttt ! J’ai oublié ce que je voulais mettre en mots pour toi lorsque j’étais encore à moitié plongée dans mon rêve !
Jamais auparavant les dialogues de ce film ne m’avaient été aussi limpides. C’est comme si, d’un coup j’étais capable de recevoir ces répliques. Et bien entendu, ce fut un hasard absolu si en frôlant malencontreusement l’écran de mon téléphone en le préparant à son mode sommeil, j’ai réalisé (après trois ans d’utilisation…) que je pouvais regarder ma bibliothèque de vidéos sur ce support !
Comment te dire ? Dans mon état fiévreux, mêlé des images du film, je traversais moi aussi le voile de cette réalité, accédant à une conscience toute nouvelle. C’était comme si mon corps et mon être nettoyaient le vieux moi qui entrait dans le Royaume de Nous. Comme si je m’extrayais de l’espace-temps pour entrer dans un nouvel espace hors définition, hors linéarité, hors polarité ; cette fameuse réalité des possibilités, enfin disponible pour nous tous.
Et en cherchant le titre de ce témoignage, partie sur du « 3, 2, 1 Matrix » ou du « Bienvenue au Royaume du Nous », me vient d’un coup l’image de la mue du serpent… pour réaliser que Dain (le Dr Dain Heer), le matin du premier jour de la classe – il y a 45 mille ans 😉 – avait justement évoqué cette image pour tenter de décrire ce que faisait cette classe ! Et bien voilà, j’ai laissé ma vieille peau, mon vieux moi, cette nuit quelque part, entre rêve et veille.
Qu’est-ce qui va être possible maintenant pour nous tous sur cette planète qui ne l’a jamais été auparavant ?