3 outils pour dialoguer vraiment avec son corps
Ecouter son corps n’est plus tout à fait un concept farfelu, lui parler, un peu plus, mais lui poser des questions sur ce qu’il désire et requiert est une autre histoire ! Et suivre ses indications encore plus ! Beaucoup confondent écouter son corps et conclure un tas de choses qui n’ont rien à avoir avec ce que le corps requiert et désire réellement sans vraiment l’avoir consulté… Alors, comment faire pour vraiment dialoguer avec son corps ?
1. La liste de gratitude
Pendant de nombreuses années, j’ai été atteinte de surdité chronique et de jugement perpétuel avec mon corps. Le jugement démarre au réveil ou, au mieux, devant le miroir de la salle de bains et ne cesse jusqu’au coucher. Fatigué, vieillissant, trop ceci, trop peu cela, bobo par ici et bobo par-là… Commencez par simplement reconnaître que c’est ainsi qu’on nous a inculqué à être avec notre corps. C’est OK, vous n’êtes pas en tort !
Et si votre corps était une merveilleuse création – la vôtre ! – avec sa propre conscience, ses propres besoins et désirs ? Et si vous faisiez de votre corps l’indéfectible partenaire de vie qu’il est en réalité ? Et si au lieu de le juger du matin au soir et du soir au matin, vous choisissiez maintenant de reconnaître ses mille et uns cadeaux ?
Dressez une liste de gratitude pour votre corps. Tous les matins, passez votre liste en revue et ajoutez-y des éléments. Demandez : « Quels sont tous les cadeaux que mon corps m’offre ? » Si vous avez du mal au début, c’est normal, vous aviez l’habitude de ne voir que ses supposés défauts… Continuez à poser la question, et laissez-vous vous émerveiller! Et remerciez-le.
2. Corps, que désires-tu, que requiers-tu ?
Si vous n’aviez pas de corps, auriez-vous besoin d’argent ? De vêtements ? De nourriture ? De sexe ? De mouvement ? D’une voiture ou d’un vélo ? Non. Vous n’avez pas besoin de toutes ces choses. C’est votre corps qui en a besoin. Et pourtant, lui demandez-vous son avis ? Oups…
Et si maintenant, avant de vous habiller, vous demandiez : » Corps, montre-moi ce qui te ferait plaisir de porter aujourd’hui ? » (Ah, oui, j’oubliais de dire… Votre corps aime l’aisance, le plaisir…) Ne cherchez pas de réponse, laissez-le simplement vous montrer à sa façon et cela pourrait être différent chaque jour.
Ne désespérez pas de saisir les informations qu’il vous donne. Vous avez été pratiquement sourd-muet avec votre corps depuis si longtemps ! Donnez-vous le temps de reconnaître sa communication. Aujourd’hui, si j’enfile un vêtement que mon corps a envie de porter, il s’enfile tout seul, la sensation est tout simplement légère et joyeuse, aisée. Si par contre, il n’en n’a pas envie, le vêtement est difficile à mettre, il est insupportable à garder contre son gré ! Mais cela n’est venu que graduellement et parfois, il communique autrement. Un vêtement semble porter des panneaux fluorescents disant : « Moi, moi, moi, porte-moi aujourd’hui ! » et bien d’autres façons encore.
Faites de même avec tout ce qui concerne votre corps. Bien sûr, il est utile de commencer par un simple « Corps que désires-tu ? Que requiers-tu ? Puis, « Corps, désires-tu manger ? » Ce n’est pas parce que c’est l’heure officielle du repas qu’il a forcément envie de manger… « Corps, que désires-tu manger ? » « Corps, quels mouvements souhaites-tu faire » « Corps, avec qui souhaites-tu coucher ? » Et laissez-vous surprendre ! Il pourrait vous demander des choses que vous n’auriez jamais choisies – vous ou votre tête ! Et préparez-vous au plaisir !
3. Corps, qu’essaies-tu de me dire ?
En réalité, votre corps est un véritable émetteur-récepteur. Tout ce que vous appelez sentiments, sensations ou douleurs sont en réalité des informations que votre corps vous donne. En général, il est très subtil dans sa communication. Mais comme nous sommes souvent sourds à ses messages, nous ignorons royalement l’information, les balayant d’un revers de manche, n’hésitant pas à ignorer ses demandes pressantes de sommeil, de manger (ou d’arrêter de manger), de boire (ou d’arrêter de boire), de se lever du bureau, d’aller bouger, etc.

Après avoir tenté la subtilité, votre corps vous envoie des messages de moins en moins discrets pour finalement atteindre la douleur, moment où, généralement, enfin l’être se réveille (ou pas !) et se dit qu’il faut y remédier. Et s’il n’était pas nécessaire d’attendre d’avoir mal pour demander au corps ce qui se passe ? Il ne s’agit peut-être même pas de vous ! Demandez-lui : « Corps qu’essaies-tu de me dire ? »
Vous n’aurez peut-être pas la prise de conscience immédiatement, vous avez peut-être quelque résistance à entendre le message si vous entretenez quelques secrets envers vous-même… Mais si vraiment, vous êtes désireux de recevoir l’information, continuez à poser la question et au moment le plus inattendu vous ferez un grand « Ahhhhhhh, c’était donc ça ! »
Pour aller plus loin…
Commencez à jouer avec ces outils et voyez toutes les transformations qui seront alors possibles… Il ne vous reste plus qu’à choisir !
- Vous trouverez ces outils et bien d’autres encore dans le livre que j’ai eu l’immense plaisir de traduire : Le juste Corps pour toi de Donnielle Carter et Gary Douglas. C’est le premier livre d’Access Consciousness® que j’ai lu et inutile de vous dire qu’il a carrément transformé ma vie !
- Je propose régulièrement des classes de processus corporels et Access Bars d’Access Consciousness. Vous les trouverez ici.
- Et bien sûr, vous pouvez toujours réserver une séance de facilitation ou de processus corporels ici.
Comment ça devient encore mieux que ça ?